Demain les chats - de Bernard WERBER
Bernard WERBER
Demain les chats
Genre : roman fantastique
Aux Editions Albin Michel
Sorti le 28 septembre 2016
Ma note : 3/5
Résumé :
Pythagore, chat de laboratoire appareillé pour se connecter avec les ordinateurs enseigne à Bastet, jeune chatte Montmartroise, à communiquer avec les humains pour tenter de leur faire prendre conscience de la violence de leur société.
La couverture :
Très bien adaptée, des yeux de chats transpercent votre regard.
Mon avis :
J’avoue avoir été déçue. Je me suis un peu ennuyée par cette histoire qui m’attirait pourtant énormément.
J’ai beaucoup aimé Bernard WERBER au temps de la trilogie des Fourmis et des Thanatonautes. J’aime sa plume et le monde qu’il nous livre. Mais depuis je ne me suis pas repenchée sur ses écrits. Aussi en voyant ce titre racoleur, cette couverture m’appelant à le lire, je me suis plongée dans les tribulations de Bastet et Pythagore, le chat qui a choisi son nom.
Mais la magie autrefois ressentie n’a pas ressurgi. Autant l’histoire de fond a été pour moi un régal, autant la plume de l’auteur quand il fait parler Pythagore m’a paru pompeuse, très professoral.
Bastet est une chatte qui cherche vaillamment à communiquer avec les humains par le biais de la ronronthérapie: en modulant les émissions de ronrons elle est certaine de pouvoir insuffler les décisions des humains.
Lors d’une montée de violence dans les rues de Paris, elle rencontre son voisin, le chat Pythagore avec un port USB sur le crâne.
S’ensuit la plongée du monde dans un univers chaotique, et la connaissance que Pythagore va transmettre à Bastet.
C’est cette partie qui m’a le plus agacée : j’ai eu l’impression que l’auteur faisait réciter son héros chat pour retracer toutes l’histoire des chats depuis la nuit des temps. Un cours magistral, très documenté, mais ce n’est pas un essai sur l’évolution des chats dans la société humaine que j’etais venue chercher. Non, plutôt, la place que les chats pouvaient avoir dans le monde créé par l’auteur.
Alors lecture mitigée, pour laquelle j’ai fait quelques pauses mais dont je me suis acquittée jusqu’au bout par respect pour l’auteur et pour avoir le fin mot de l’histoire qui elle, me passionnait.