BD Largo Winch - tome 21 L'étoile du matin - d'Eric GIACOMETTI et Philippe FRANCQ

Eric GIACOMETTI et Philippe FRANCQ

Largo Winch

Tome 21 : L’Etoile du matin

Genre : BD

Sorti le 6 octobre 2017

Chez Dupuy

Ma note : 4/5

Résumé :

New-York. Les valeurs du Dow Jones sont en chute libre, provoquant une perte de plus de 1000 milliards de dollars, avant de subir une remontée tout aussi spectaculaire. Tous les regards se tournent aussitôt vers Mary Striker, tradeuse pour le Groupe Winch, considérée responsable de ce qui apparaît comme une manipulation de cours sans précédent sur lequel le FBI et la SEC s’empressent d’enquêter. Yucatan. Cet incident n’est pas fait pour arranger les affaires de Largo. Il ignore encore ces faits lorsqu’il se présente au forum de Talos en compagnie de Cathy Blackman afin de lever des fonds pour la Winch Fondation for War Children. Ces soudaines accusations, que de véhémentes manifestations enveniment, surviennent alors qu’il se prépare à prendre de lourdes décisions pour l’avenir de son Groupe. De Saint Pétersbourg à Tulum. Largo affronte un nouveau péril : les maitres occultes de la finance internationale.

La couverture:

Simple et percutante.

Mon avis :

Je remercie Masse Critique Exceptionnel Babélio et les Editions Dupuis pour m’avoir fait confiance dans la lecture de cette BD.

C’était mon premier Largo Winch, et c’est appréciable de démarrer sur une nouvelle histoire du héros milliardaire. Aucun souci pour s’y plonger sans avoir lu les autres tomes, il y a assez de sous-entendus tout au long des pages pour se faire une idée bien précise de qui il est et comment il est devenu le premier homme de cette puissante Holding.

Ici son empire est attaqué et il va devoir mettre la main sur ceux qui sont en train de le trahir. Les méandres de la bourse et des montages financiers n’auront presque plus de secrets une fois la BD terminée ! C’est que qui m’a perdue, je l’avoue à un certain moment, ce côté très banquier capitaliste dont j’avoue ne rien y connaitre.

L’histoire tient la route, quelques scènes peuvent prêter à sourire et allège le climat des hautes sphères et magouilles financières. Les planches de dessin sont belles et empruntes d’un réalisme bienvenu.

Je suis complètement sortie de ma zone de confort pour ce roman graphique, je lis très peu de BD et quand je le fais je reste sur des histoires assez humoristiques comme Les Légendaires ou Naheulbeuk. Ici la fiction est reine sur fond d’espionnage mêlant beau gosse milliardaire vivant des aventures hors du commun. Dans un autre genre, il m’a fait penser au personnage Bob Morane que j’affectionnais étant pré ado.

Je ne connais pas assez l’auteur Giacometti pour me prononcer sur sa prestation particulière dans une B.D. mais c’était plaisant d’y retrouver des flashbacks avec le père de Largo et des explications sur le pourquoi du comment d’un crach boursier possible en quelques minutes voire secondes. De son côté, l’illustrateur FRANCQ est précis dans ses mises en scènes, qu’elles soient paysagères ou plus sanglantes. Les couleurs incitant la lectrice que j’étais à me plonger dans certaines ambiances particulières.

Une fin se finissant sur un cliffhanger, bien sûr que j’ai juste l’envie de lire la suite !

Enjoy !